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Projet en cours

La maladie d’Alexander à l’échelle nanométrique dans des organoïdes cérébraux dérivés de patients

Elly Hol – Centre médical universitaire d’Utrecht, Pays‐Bas et Marie‐Eve Tremblay – Université de Victoria, Canada – ELA 2023‐017C3

Description of the project

La maladie d’Alexander est une maladie cérébrale très rare. Les personnes atteintes de la maladie d’Alexander subissent des dommages dans la substance blanche de leur cerveau et perdent beaucoup de tissu cérébral. Elle peut être diagnostiquée lorsqu’une personne est très jeune, avant même l’âge de 2 ans, mais parfois elle n’est diagnostiquée que plus tard dans l’enfance ou même à l’âge adulte. Les symptômes de la maladie d’Alexander comprennent des problèmes de développement mental, des convulsions et une raideur musculaire, qui entraînent finalement le décès. Environ 500 cas de maladie d’Alexander ont été signalés dans le monde. Malheureusement, il n’existe actuellement aucun remède contre cette maladie.

La maladie est causée par des mutations dans le gène de la protéine acide fibrillaire gliale (GFAP), qui code pour une protéine cytosquelettique spécifique des astrocytes. Les astrocytes sont essentiels au bon fonctionnement du cerveau car ils contrôlent de nombreuses activités neuronales et mécanismes homéostatiques du cerveau. Cependant, les scientifiques ne comprennent toujours pas complètement comment cette protéine mutante GFAP présente dans les astrocytes provoque la maladie d’Alexander. Dans ce projet, nous collaborerons étroitement entre les deux équipes pour étudier au niveau ultrastructural des modèles de cellules souches humaines dérivées de patient ayant la maladie d’Alexander. Nous générerons des structures miniatures ressemblant à du cerveau, appelées organoïdes, à partir de cellules souches dérivées de patients, et appliquerons de nouveaux protocoles de culture cellulaire pour inclure des structures semblables à la substance blanche. En analysant les cellules de ces organoïdes au niveau ultrastructural, nous acquerrons davantage de connaissances sur la façon dont les mutations de GFAP peuvent conduire à une pathologie des astrocytes et de la substance blanche dans la maladie. Ces connaissances sont essentielles pour trouver de nouvelles façons de traiter la maladie d’Alexander.

Projet financé par ELA à hauteur de : 100 000 €

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