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Dépistage des chaperons pharmacologiques pour la leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous‐corticaux

Raúl Estévez – Université de Barcelone, L’Hospitalet de Llobregat, Espagne – ELA 2023‐013I2

Descriptif du projet

La leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous‐corticaux (MLC) est un type de leucodystrophie (problèmes au niveau de la substance blanche du cerveau). La plupart des patients présentant une leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous‐corticaux sont porteurs de mutations du gène MLC1, codant pour une protéine membranaire de fonction inconnue. Nous avons établi que ces mutations affectent la stabilité de MLC1, conduisant à sa disparition. Dans ce projet, notre objectif est de trouver des composés susceptibles de se lier à MLC1, augmentant ainsi sa stabilité et donc sa fonction, ce qui pourrait éventuellement entraîner une amélioration des symptômes des patients ayant une leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous‐corticaux. Ces types de composés ont été extrêmement utiles dans d’autres maladies conformationnelles telles que la mucoviscidose et sont utilisés pour traiter des patients. Ce projet pourrait être la première étape pour trouver une thérapie pharmacologique pour les patients MLC.

Projet financé par ELA à hauteur de : 83 040 €

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Thérapie génique pour la leucoencéphalopathie mégalépléphalique avec des kystes sous-corticaux dans deux modèles animaux de la maladie

Assumpció Bosch – Université Autonome de Barcelone, Barcelone, Espagne – ELA2018-005I2

Descriptif du projet

La leucoencéphalopathie mégaléphalique avec kystes subcorticaux (MLC) est un trouble génétique rare caractérisé par une anomalie morphologique de la tête, une perte de fonctions motrices, une épilepsie et un léger déclin mental. La maladie est causée par des mutations dans deux gènes nommés MLC1 et GLIALCAM. Il n’y a pas de thérapies pour les patients MLC, seul un traitement palliatif existe. Il est intéressant de noter que certains patients atteints de mutations GLIALCAM présentent un phénotype rémittent (qui s’exprime de façon irrégulière), ce qui sous-entend qu’il serait possible d’améliorer le phénotype des patients atteints de MLC, même à des stades avancés de la maladie.

Nous présentons ici une approche thérapeutique préclinique de thérapie génique pour les patients MLC en utilisant deux modèles animaux de la maladie, le Mlc1 et les souris knock-out GlialCAM. Les gènes modifiés par thérapie génique seront transférés dans le Système Nerveux Cérébral en une seule fois, contournant la difficulté de franchir la barrière hémato-encéphalique. Nous espérons que les résultats de ce projet seront en mesure de fournir les premiers outils thérapeutiques pour les patients atteints de MLC et pourront également avoir des implications pour le traitement d’autres maladies affectant la myéline.

Projet financé par ELA à hauteur de : 57 600 €

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La leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous-corticaux est une maladie astrocytaire de l’unité neurovasculaire

Martine Cohen-Salmon – Centre Interdisciplinaire de Recherche en BIologie (CIRB). College de France, Paris, France et Denis Vivien – Centre Hospitalier, Universitaire de Caen, France et Xavier Declèves – Inserm UMR-S1144. Faculté de Pharmacie de Paris, Paris, France – ELA2019‐010C4

Descriptif du projet

La leucodystrophie mégalencéphalique avec kystes sub-corticaux (MLC) est une forme rare de leucodystrophie principalement liée à des mutations du gène MLC1. Les patients atteints de cette maladie souffrent de macrocéphalie et de symptômes moteurs et cognitifs associés à une dégénérescence progressive de la myéline. La raison pour laquelle l’absence de MLC1 entraîne ces défauts est une question à part entière. MLC1 est une molécule produite par les astrocytes, qui sont les principales cellules gliales du cerveau et sont nourries par les  vaisseaux sanguins. Les astrocytes contrôlant les fonctions vasculaires dans le cerveau, nous faisons l’hypothèse que des mécanismes vasculaires cérébraux pathologiques puissent être impliqués dans la MLC, une piste qui n’a encore jamais été abordée. En utilisant un modèle de souris déficient pour MLC1, nous avons commencé à découvrir une pathologie gliovasculaire dans la MLC. Le résultat de nos recherches montre que cela pourrait être le premier signe pathologique de MLC. Nous proposons maintenant d’explorer davantage ces altérations vasculaires avec l’idée sous-jacente que la connaissance de leurs mécanismes causatifs pourrait fournir des options thérapeutiques pour les patients atteints de MLC.

Projet financé par ELA à hauteur de : 67 500 €

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Evaluation des mécanismes de la correction enzymatique croisée des neurones et des cellules gliales, médiée par des macrophages et la microglie, dans la leucodystrophie métachromatique humaine in vitro

Angela Gritti – Institut Telethon de thérapie génique (SR-Tiget), Hôpital Saint Raphael, Milan, Italie- ELA2020-011I2

Descriptif du projet

La thérapie génique par cellules souches hématopoïétiques (HSC GT) est un traitement expérimental basé sur la transplantation de cellules précurseurs hématopoïétiques autologues génétiquement modifiées pour exprimer des niveaux élevés d’enzyme ARSA. Ce traitement est bénéfique chez les enfants ayant une leucodystrophie métachromatique (MLD) de forme infantile tardive et juvénile précoce s’ils sont traités au stade pré symptomatique ou symptomatique précoce de la maladie, mais est moins efficace chez les enfants atteints de leucodystrophie métachromatique traités pendant la phase de progression de la maladie et qui présentent déjà une détérioration neurologique grave. Afin d’identifier les raisons derrières la différence d’effet du traitement suivant les stades de la maladie, nous avons besoin de mieux comprendre les mécanismes thérapeutiques impliqués dans la correction des cellules neurales ayant la leucodystrophie métachromatique par les cellules issues des cellules hématopoïétiques transplantées, qui se sont greffées dans le cerveau.

Dans ce projet, l’objectif est de combler ce manque de connaissances en s’appuyant sur des modèles in vitrohumains de la maladie, uniques et pertinents sur le plan clinique, c’est-à-dire des cellules neurales et sanguines dérivées de donneurs sains, de patients atteints de leucodystrophie métachromatique non traités, et de patients traités par thérapie génique. Les chercheurs espèrent pouvoir clarifier comment et dans quelle mesure l’enzyme ARSA est transportée des cellules sanguines du donneur sain, compétentes sur le plan métabolique, vers les neurones et les cellules gliales en cause dans la leucodystrophie métachromatique. Aussi, ces travaux pourront donner des indications sur la contribution de mécanismes complémentaires de correction qui pourraient être utilisées pour améliorer le bénéfice de la thérapie génique par cellules souches hématopoïétiques, et élargir son accessibilité à de plus grandes cohortes de patients atteints de leucodystrophie métachromatique qui ne répondent pas actuellement aux critères d’inclusion pour ces traitements expérimentaux.

Projet financé par ELA à hauteur de : 60 000 €

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Thérapie génique pour traiter la leucodystrophie mégalencéphalique avec kystes sous-corticaux

Assumpció Bosch – Université Autonome de Barcelone, Barcelone, Espagne – ELA2022-004I2

Description of the project

La leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous-corticaux (MLC) est une maladie génétique rare caractérisée par une anomalie crânienne, une perte des fonctions motrices, des épilepsies et un léger déclin mental. La maladie est causée par des mutations dans deux gènes nommés MLC1 et GLIALCAM. Il n’y a pas de traitement pour les patients MLC, seulement un traitement palliatif. Nous avons récemment démontré l’efficacité de la thérapie génique pour corriger la vacuolisation de la myéline, typique de la maladie MLC. Nous visons maintenant à démontrer que la thérapie génique est également capable de corriger la déficience motrice présente dans les modèles de souris sans MLC. Ainsi, nous proposons d’administrer les vecteurs AAV thérapeutiques aux cellules affectées dans le cerveau de ces souris, et de rechercher des tests non invasifs, au fil du temps, pouvant servir d’indicateurs in vivo de la correction de la maladie dans les modèles animaux, qui pourraient finalement être traduits en essais cliniques pour les patients MLC.

Projet financé par ELA à hauteur de : 44 414 €

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Restaurer la couverture périvasculaire astrocytaire liée à une déficience en MLC1 pour guérir le MLC

Martine Cohen-Salmon – Collège de France, Paris, France et Denis Vivien – Centre Hospitalier Universitaire de Caen Normandie, Caen, France – ELA2022-007C4

Descriptif du projet

La leucoencéphalopathie mégalencéphalique avec kystes sous-corticaux (MLC) est une maladie rare principalement liée aux mutations du gène MLC1. Les patients souffrent de macrocéphalie et de déficiences motrices et cognitives associées à une dégénérescence progressive de la myéline. Nous avons récemment montré que la MLC provient de défauts précoces dans l’unité gliovasculaire, une interface spécialisée dans le cerveau entre les vaisseaux sanguins et les cellules gliales astrocytaires, y compris un défaut dans la contractilité des vaisseaux qui affecte le flux sanguin dans le cerveau. Nous pensons que ces modifications sont à l’origine de MLC. Notre projet est de développer une approche pour restaurer les fonctions de l’unité gliovasculaire altérée dans un modèle souris de MLC et de tester si cette stratégie peut inverser la leucodystrophie, ce qui ouvrirait la voie à une intervention thérapeutique chez les patients.

Projet financé par ELA à hauteur de : 94 000 €

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