Le lancement officiel de la campagne « Mets tes Baskets et bats la maladie » a eu lieu à la Réunion mardi 26 septembre avec la Dictée d’ELA. C’est l’Ecole d’Application de Bellepierre, à Saint-Denis, fidèle soutien d’ELA depuis de nombreuses années, qui a accueilli cet événement phare de l’Association.

Accueil en chanson

Avant la dictée, les élèves rassemblés dans la cour ont interprété avec beaucoup d’émotion la chanson « Pour les enfants d’ELA » devant l’ensemble des personnalités réunies pour cette occasion : Guy Alba, Président d’ELA International, Lucas Alba, administrateur d’ELA France, Annick Amadeuf, IA IPR d’EPS représentant Monsieur le Recteur d’académie, Jean-Luc Corti, Secrétaire Général d’ELA International, Johny Guichard, humoriste, Jean-Noël Chaffre, IEN, Anne Le Louarn, Conseillère pédagogique départemental en EPS, Maël, atteint du syndrome Ravine accompagné de sa maman Nathalie.

Des histoires sans fin

C’est devant une trentaine d’élèves de CM1 que Johny Guichard s’est prêté au jeu et s’est mis dans la peau d’un enseignant pour lire le texte de la dictée « Des histoires sans fin », rédigé cette année par Leila Slimani, Prix Goncourt 2016. Particulièrement ému, Johny Guichard a rappelé aux enfants la nécessité d’aller à la rencontre d’enfants ou d’adultes en situation de handicap, d’engager le dialogue avec ceux qui sont souvent perçus à tort comme des personnes différentes.

Cette dictée s’est poursuivie par un temps d’échanges avec les enfants particulièrement touchés par les témoignages de Lucas et de de Maël, tous deux concernés par la maladie. Lucas a exprimé sa difficulté, enfant, à se confier et à faire état de sa situation. Mais le temps faisant, et une meilleure appréhension de la maladie, l’ont aidé à en parler et à s’impliquer dans l’Association. Quant à Maël, âgé de 17 ans et scolarisé dans un lycée professionnel à Saint-Joseph, il a expliqué sa difficulté à gérer la maladie au quotidien, et a également insisté sur l’importance de ne pas être seul, d’être entouré par sa famille et par ses copains de classe.

La séquence s’est terminée par la traditionnelle photo de famille, avant que l’école tout entière se consacre à diverses activités sportives. Une manière symbolique de prêter ses jambes aux enfants atteints de leucodystrophie qui ne peuvent plus s’en servir.